jeudi 25 novembre 2010

Les nouveaux jobs crées par les médias sociaux en entreprise.

Les médias sociaux ont crée de nouvelles pratiques marketing aboutissant à de nouveaux besoins en ressources humaines pour les entreprises. En effet, face aux exigences du web social, les entreprises sont contraintes de rechercher ou façonner de nouveaux profils. Toutes les entreprises disposant d’une présence sur Internet se rendent compte qu’il faut organiser cette présence en assignant des responsabilités et des tâches nouvelles.
Aujourd’hui 2 nouveaux profils sont donc recherchés par les entreprises : le community manager et le corporate social strategist.

Le community manager.

Le community manager a pour rôle la gestion et l’animation de la communauté en ligne de l’entreprise. De plus en plus d’entreprises recrutent des personnes pour animer leurs pages Facebook et les autres profils sociaux de la marque. Contrairement à ce que l’on pense le métier de community management est très complexe et comporte beaucoup d’aspects encore peu clairs dans la tête des dirigeants d’entreprises. Les recruteurs sont souvent incapables de définir un profil parfait à ce poste. On ne sait pas s’il faut un profil marketing ou technique. Dans l’organisation, on a aussi des difficultés pour déterminer dans quel département on va affecter le community manager. Sans compter le nombre de community managers que l’entreprise doit recruter pour s’occuper de sa présence en ligne. Ce nombre peut être très élevé pour certaines entreprises surtout évoluant dans le secteur des nouvelles technologies.

Ces problèmes viennent du fait que beaucoup de responsables ressources humaines n’arrivent pas à reconnaître l’importance de la compréhension d’une communauté. Il en découle des descriptions d’offres peu adaptées. A mon avis un bon community manager devrait avoir les aptitudes suivantes :

Il doit être très à l’aise avec les outils numériques notamment Internet.
Doit avoir des aptitudes relationnelles très élevées
Doit avoir des capacités d’analyse très pointues
Doit être à l’aise dans la création de contenus numériques
Doit savoir gérer les situations conflictuelles
Doit avoir des capacités de communications très élevées
Ne doit pas avoir peur d’apparaître en public
Doit avoir un minimum de connaissances techniques.

Pour le reste, une bonne formation et des séminaires d’ajustement pourront suffire à disposer d’un bon community manager. Il est toutefois regrettable de voir les entreprises qui prennent très peu au sérieux ce rôle et qui le confie souvent à des stagiaires jeunes (le fameux cliché : tous les jeunes savent utiliser Internet) alors que cette personne est la figure publique de l’entreprise sur Internet. On engage sa réputation lorsqu’on prend la parole sur Internet, une règle qu’il ne faut jamais oublier.

Le Corporate Social Strategist.

Ce rôle est plus fréquent dans les grandes entreprises surtout les multinationales qui doivent mettre en place une stratégie sociale globale. Voila pourquoi ce job est plus rare que celui du community manager. Selon le cabinet Altimeter : « Un Corporate Social Strategist est chargé de l’orientation stratégique sociale de l’entreprise. Il doit apporter son leadership, doit définir la feuille de route et orienter les dépenses en technologies sociales et services d’agences ».

Selon une étude du même cabinet, il en existe aujourd’hui dans presque toutes les grandes entreprises de plus de mille employés et disposant d’une présence sociale. Comme background professionnel, ils ont une moyenne de 6 ans d’expérience dont seulement 3ans dans les médias sociaux. Mais le fait est qu’ils ont presque tous eu une expérience en marketing numérique.


Mais le plus surprenant est plus de 50% des social médias strategists affirment qu’ils sont multidisciplinaires et grands preneurs de risques.


Ces postes existent plus souvent dans les entreprises qui ont déjà formalisé une organisation dans les médias sociaux. La plupart de ces entreprises viennent juste de mettre des programmes dans les médias sociaux.


Enfin dernière information importante, le programme social rend plutôt compte au département marketing et communication.dans 71% des entreprises interrogées.


Voir la présentation du rapport de l'agence Altimeter ci-dessous.



Keynote: Career Path of Corporate Social Strategist
View more presentations from Jeremiah Owyang.


Ces nouveaux rôles apparus dans l’entreprise pourraient prendre encore plus d’importance dans les années à venir. Le business social se développant rapidement, on pourrait assister à l’émergence d’autres profils liés aux médias sociaux. Les entreprises sont encore en train d’apprendre l’adoption des médias sociaux et plus elles deviendront matures dans ce secteur, plus leurs besoins seront mieux définis et leurs organisations mieux adaptées.

mercredi 24 novembre 2010

Quand la publicité était sexiste, raciste et pas éthique.

La publicité est le reflet de notre société. Elle véhicule souvent les idées dominantes et acceptées de la société. Il suffit juste de regarder l’histoire de la publicité pour comprendre la mentalité de l’époque. Pendant la guerre froide, les marques américaines ont largement utilisé les thèmes du patriotisme et de la mobilisation contre l’ennemi secret soviétique. Même chose après le 11 septembre, on a vu des papiers toilettes à l’effigie de Ben Laden se vendre comme de petits pains. De même certains thèmes comme l’égalité entre l’homme et la femme, entre Noirs et Blancs semblent aujourd’hui être la norme mais ils ne furent pas toujours le cas. La preuve je vous présente quelques affiches publicitaires du passé pour vous en convaincre.

Le sexisme a connu  son heure de gloire.










Le racisme à l’honneur.




Qu’il est bon de fumer une cigarette.






Une bonne bière ne fait pas de mal à votre gosse.


On ose à peine imaginer une marque qui fait ce genre de publicité au 21éme siècle. La réaction serait un rejet certain de la part des consommateurs. Dans quelques années risque-t-on de voir les publicités suivantes choquantes ?



Pour plus de pubs choquantes visitez cette page.


mardi 23 novembre 2010

Search marketing VS médias sociaux : qu’est est ce qui est plus efficace ?

Un article paru sur problogger la semaine dernière a jeté un pavé dans la mare du webmarketing. L’article polémique essayait de démontrer la plus grande efficacité du marketing dans les médias sociaux sur le référencement. Comme c’est le cas avec ce type d’articles, bon nombre d’experts de l’industrie du webmarketing sont montés au créneau pour réfuter cette assertion de problogger. Parmi eux Rand Fishkin de Seomoz a produit un article super intéressant mais qui penche plutôt du côté du référencement. Il a proposé à la clef un graphique qui montre l’évolution croissante de la recherche au fil des années.

A cette preuve je pourrais  opposer ce graphique qui montre aussi le dépassement du trafic de Google par Facebook.


Ce débat me surprend dans la mesure où je n’ai jamais vu le SEM et le marketing dans les médias sociaux comme deux éléments dissociés. Au contraire ces deux éléments du webmarketing concourent à un succès certain si on les associe. Ces deux techniques marketing sont efficaces différemment mais complémentaires.

Le SEM permet d’être visible quand on vous recherche. C’est du marketing Pull on est là lorsque la demande s’exprime. La conversion est donc plus facile et plus rapide puisque l’intention est déjà là. De plus le SEM permet d’avoir une bonne réputation sur le long terme et cela est décisif lorsqu’un consommateur recherche de l’information sur vos services. Le SEM est donc efficace pour l’acquisition par conséquent il est essentiel de faire du SEM sur Internet.

Les médias sociaux sont aussi hyper importants puisqu’ils ont l’avantage de mobiliser des millions d’utilisateurs tous les jours. Ce qui signifie un potentiel de trafic élevé sur votre site web. La conversion est certes moins rapide mais sur le  long terme la notoriété générée par la présence dans les médias sociaux va se répercuter sur le chiffre d’affaire puisque la recommandation et le bouche à oreille marchent très fort dans ces médias. De plus, il est plus efficace d’entretenir une relation avec ses publics en utilisant les médias sociaux.

En définitive, il ne faudrait pas tomber dans le piège de l’opposition entre ces deux techniques. Il faut plutôt les associer en partageant son budget entre ces deux éléments voir même plus (Ex : l’achat de bannières dans les sites fréquentés par sa cible).

lundi 22 novembre 2010

4 éléments indispensables à une page Facebook de marque.

Les entreprises qui ont une présence dans les médias sociaux mettent souvent Facebook en tête de leurs priorités. Cela s’explique par le nombre de membres impressionnant du réseau social : plus de 500 millions d’individus. Facebook est donc populaire auprès des entreprises mais plus souvent mal utilisé par ces dernières. Les raisons de cette mauvaise utilisation de Facebook par les entreprises sont à chercher au niveau de la planification stratégique des entreprises en matière de communication. Je tiens à rappeler ici que Facebook ne devrait en aucun cas être une stratégie, c’est un outil qui rentre dans la stratégie générale de communication de la marque. En intégrant Facebook dans la stratégie en tant qu’outil qui est là pour un objectif bien précis, on évitera certaines erreurs que je vois souvent dans beaucoup de pages de marques.

Pour éviter un échec certain dans Facebook, toute page d’une entreprise devrait nécessairement comporter ces 4 éléments.

Une promesse de la page.

Si on devient fan qu’est ce qu’on aura en retour ? La promesse est là pour répondre à cette question. Il faut donner à la personne qui arrive sur votre page une raison de devenir fan. Quelques exemples de promesses : des réductions sur les produits, la participation à des jeux, de l’information exclusive, du contenu à télécharger… Il faut clairement définir la promesse dans la page d’accueil pour inciter la personne à devenir fan.


Une page d’accueil.

Je vois énormément d’entreprises qui ne prévoient aucune page d’accueil sur Facebook. Les internautes arrivent directement sur le mur et s’ils trouvent le mur peu intéressant ils ne deviennent jamais fans. Des études ont démontré que les pages Facebook qui ont une page d’accueil sont jugées plus crédibles par les personnes et l’engagement envers ces pages est supérieur aux autres pages. La promesse citée en haut trouve justement sa place dans la page d’accueil. Faire une page d’accueil personnalisée et engageante est pourtant à la portée de toutes les entreprises. Il suffit tout simplement d’installer l’application FBML dans sa page et créer des onglets en utilisant de la programmation légère : l’HTML fait largement l’affaire. Ensuite il faut aller dans les paramètres de la page pour la définir comme page d’accueil à la place du mur qui l’est par défaut.



Des appels à l’action.

Pour atteindre vos objectifs sur Facebook il faudra forcément que vos fans fassent une action que vous aurez définie au départ. Si votre objectif de départ était de pousser vos fans à visiter votre boutique en ligne, il faudra le demander. Et cela dés la page d’accueil. Je préconise en général au maximum 3 appels à l’action dans la page d’accueil (y compris celui demandant de devenir fan placé en haut de page). Au delà cela devient inefficace puisque vous donnerez trop de choix à la personne et dans ce cas il y’a de fortes chances qu’elle ne sache pas quoi faire.

Les règles de participation de la page.

J’ai rarement vu une page de marque qui a établi clairement les règles de participation aux fans. Alors que cela est hyper indispensable à mes yeux. Votre page Facebook vous appartient et vous devrez dire ce qui y est autorisé ou pas. J’ai vu quelques cas de vandalisation de pages Facebook de marque (Nestlé par exemple), d’insultes ou de spamming dans les commentaires. Cela réduit la qualité des conversations de vos pages et donne une mauvaise image à votre marque. Il ne faudrait donc pas prêter le flanc à ce genre de pratiques. Il faut définir une page qui présente clairement les règles de participation en spécifiant ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas. De cette manière une personne qui voit son commentaire supprimé saura pourquoi il l’a été.

Voila les 4 éléments essentiels à mon avis à toute page Facebook de marque. Si votre page les a implémentés c’est que vous êtes bien avancé sur Facebook sinon vous devrez y penser toute de suite.

vendredi 12 novembre 2010

Référencement local : ou cliquent les chercheurs ?

La recherche locale prend de plus en d’importance aux yeux de Google mais aussi chez les chercheurs qui veulent des résultats de proximité. Justement une étude intéressante vient d’être menée par une firme marketing pour le compte d’une agence SEO locale basée à Austin (Texas). Les résultats de cette étude devraient intéresser tout spécialiste du référencement.

Les zones qui attirent le regard des chercheurs.

La méthodologie utilisée par les chercheurs est le tracking du mouvement des yeux, de la souris et des clics effectués par les internautes. Ensuite les chercheurs ont converti les données issues des actions des internautes en heatmaps permettant de visualiser les zones de l’écran qui attiraient plus leurs regards. La couleur étant la zone qui attire plus le regard suivie de la couleur jaune qui représente une attention moyenne et enfin la couleur verte qui sont les zones les moins regardées.



Les résultats.

L’étude a permis de montrer que la carte qui est proposée à chaque fois par Google dans les recherches locales n’attire pas l’attention des chercheurs qui ne cliquent donc pas dessus excepté les cas dans lesquels la carte comporte plusieurs business listés à sa droite.
Par contre, les chercheurs ont trouvé que les internautes sont plus attirés par les 3 premiers liens listés à droite de la carte avec une attention plus forte du premier lien.


Les conclusions marketing.

Cette étude montre l’importance d’être parmi les premiers à référencer son business dans Google Maps puisque les 3 premiers business listés attirent plus l’attention de l’internaute. Il faut donc y procéder dés maintenant si vous ne l’avez pas encore fait pour votre business. Vous pouvez lire mon tutoriel pour lister votre business en 5 minutes dans Google Maps.

mercredi 10 novembre 2010

L'histoire de la vidéo en ligne.

La vidéo en ligne a explosé ces dernières années et est largement utilisé par les marques pour promouvoir leurs produits sur Internet. Les meilleures campagnes de l'histoire des médias sociaux sont toutes à la base des vidéos publiées sur Internet. Pour comprendre comment tout cela a commencé je vous propose cette excellente infographie qui relate l'histoire de la vidéo en ligne et qui donne aussi des chiffres intéressants sur les plateformes ainsi que les usages. 

mardi 9 novembre 2010

Mon blog fait partie des 20 meilleurs blogs marketing francophone.

Ce titre à l'air racoleur voir franchement vantard. Mais c'est juste une question que je me pose après avoir vu le classement Wikio des 20 premiers blogs marketing francophones (France, Belgique, Suisse, Canada et Afrique francophone). Pour le classement du mois de novembre mon blog est 19 ème. Ce qui n'est pas mal vu que je manque souvent de temps pour écrire plusieurs articles. Toutefois cela fait plaisir de savoir que son blog est apprécié et lu sur le plan international (c'était quand même mon objectif de départ) et cela va m'exhorter à être plus exigeant et moins paresseux concernant mon rythme de publication (je vais peut être sacrifié encore une heure dans la nuit) pour satisfaire mes lecteurs. 

Les nouvelles techniques marketing crées par Internet.

Le marketing est une discipline qui évolue très rapidement et bon nombre des pratiques d’aujourd’hui n’existaient pas il y’a quelques années. En marketing la pratique précède souvent la théorie. On essaie de nouvelles choses, elles marchent et on décide de l’enseigner dans les écoles de commerce. Cela s’explique par le fait que cette discipline mute en fonction des évolutions des habitudes des consommateurs. Et en termes d’évolution, Internet est sans doute le nouveau média qui aura plus eu d’impact sur les consommateurs ces 20 dernières années. L’objet de cet article est justement de passer en revue les dernières techniques que les marketeurs expérimentent sur Internet.

Le Real Time Marketing.

Le marketing en temps réel devient de plus en plus populaire dans le monde du marketing. Dans un monde de plus en plus rapide, le real time marketing semble être la meilleure réponse que les marques peuvent apporter pour suivre les consommateurs. Comme le professe David Meerman Scott l’un des chantres du marketing en temps réel « Internet a fondamentalement changé le visage du business en compressant le temps et en récompensant la rapidité. ». Les anciennes méthodes et process ne sont plus efficaces dans un monde ou les conversations sur les marques se font en temps réel. Tous les aspects du marketing sont affectés par le real time. De la veille aux études de marché en passant par le développement de nouveaux produits. Il faut aller vite et au rythme des internautes qui n’attendent pas votre plan de communication annuel.





Real-Time Marketing & PR from David Meerman Scott on Vimeo.

Les outils gratuits de real time marketing (il existe de nombreux vendeurs de solutions real time comme Radian6) :

Le géomarketing.




J’avais prédis dans mon dernier article de l’année 2009, l’importance que les services de géo localisation allaient prendre en 2010. Et les gros poids lourds du web m’ont donné raison. En effet au cours de cette année ; Google a amélioré Google Maps et Google Places, Foursquare est devenu mainstream et enfin Facebook a lancé Facebook Places. Toutes ces entreprises se battent désormais pour le même enjeu : dominer le secteur très prometteur de la géo localisation. Cela n’est pas fortuit. Bon nombre de consommateurs se tournent désormais vers Internet pour trouver des services dont ils ont besoin : restaurants, hôtels, garage de dépannage… Et les entreprises veulent être là quand l’internaute cherche un service. De grandes marques internationales ont déjà déployé des stratégies très novatrices basées sur le géomarketing. C’est le cas de Starbucks qui en partenariat avec Foursquare offre des boissons gratuites aux clients qui auront plus envoyés de check in à partir d’un café de la marque. L’enjeu des entreprises ici est de créer une base d’informations générées par le consommateur satisfait et visibles par toute personne qui recherche un service pareil.

Les outils gratuits de géomarketing.

La vente groupée.

On connaissait l’achat groupé des distributeurs (coopératives de détaillants ou de grossistes) pour obtenir de meilleures conditions d’achat mais ce qui n’était pas commun c’est de voir les consommateurs se grouper pour acheter. Internet permet désormais à des consommateurs qui ne se connaissent pas, ne se voient pas de se grouper pour acheter à des prix réduits aux producteurs. Cette évolution est toute récente et le « group buying » n’est encore populaire qu’aux Etats-Unis mais pourrait devenir l’une des grandes tendances de 2011. Et cela grâce à un start up innovant qui a crée le concept aux Etats-Unis : Groupon. Depuis ayant flairé les opportunités bon nombre d’entreprises commencent à fournir des services de vente groupée. Le principe est simple ; le produit est vendu à un prix intéressant si on obtient un nombre critique de potentiels acheteurs. Cela est très efficace dans la mesure où le consommateur voulant de meilleurs prix est prêt à en parler à ses proches pour obtenir le nombre d’acheteurs requis pour avoir la réduction. Donc l’entreprise gagne doublement : la vente et le bouche à oreille.

Services de vente groupée.
Crowdsourcing marketing.

Une vieille obsession du marketing est la découverte de ce que le client veut comme produit. Pendant de longues années on a utilisé diverses techniques telles que les groupes de créativité et les études qualitatives qui avouons le n’étaient pas très efficaces parce que le nombre de consommateurs impliqués était souvent ridicules. Par contre avec Internet, il est possible de collecter des milliers d’avis de consommateurs visibles par toute la communauté. Le pionnier incontestable du crowdsourcing marketing est le fabricant de T-shirts Threadless qui le premier a popularisé ce type de marketing. Désormais c’est le client qui fait le design du produit et les autres clients votent l’idée. Les idées les populaires sont implémentées par l’entreprise. Les grandes marques font désormais pareilles : Starbucks avec son site Mystarbucksidea en est un exemple parfait de même que Fiat, Procter et gamble, Dell et d’autres grandes marques.

Quelques services de crowdsourcing :

Le mobile marketing.

Plusieurs évolutions ont favorisé l’essor du marketing mobile. D’abord l’apparition de téléphones plus intelligents (Smartphones) qui donnent accès à Internet facilement et l’utilisation de plus en plus croissante du mobile pour surfer sur Internet. Beaucoup d’internautes préfèrent désormais utiliser leurs téléphones mobiles pour accéder à leurs sites web et applications favorites. Cette tendance est très visible dans des continents comme l’Afrique ou les coûts du matériel informatique sont toujours élevés comparés aux niveaux de revenus des habitants. Cela explique l’engouement des entreprises pour le marketing mobile. Les marques développent des sites web adaptés aux écrans mobiles et font aussi des applications dédiées directement téléchargeables par les utilisateurs.

Parmi les autres techniques j’aurais pu citer aussi le marketing dans les médias sociaux mais vu que ce blog traite largement de ce sujet chaque semaine, je vous laisse chercher dans les tags les articles que j’ai consacrés au social media marketing. Je vous invite aussi à commenter votre avis sur les évolutions du marketing.


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vendredi 5 novembre 2010

Comment humaniser sa marque ?

« Un business qui ne produit que de l’argent est un pauvre business » Henry Ford.

Dans un monde de plus en plus marqué par la méfiance et la suspicion envers les entreprises, humaniser sa marque est un excellent moyen de gagner la confiance des consommateurs. Ces derniers ne recherchent plus seulement des produits qui satisfont leurs besoins mais aussi des entreprises qui renforcent leurs visions du monde et qui les confortent dans leurs choix. C’est pourquoi les entreprises qui séduisent plus sont celles qui humanisent leurs marques. Je pense par exemple à Apple qui pendant des années a utilisé l’image de l’acteur Justin Long pour représenter sa marque MacIntosh. Le plus ironique de cette série de publicité est qu’en créant le personnage jeune, fringant et cool de Mac, Apple a aussi imprimé dans l’esprit des consommateurs une image vieillot et ridicule du PC à travers le rival de l’acteur Justin Long.







Comment humaniser la marque ?

Humaniser sa marque est une démarche beaucoup plus sérieuse et intégrée que beaucoup de spécialistes en marketing le pensent. Il convient pour le réussir de penser à tous les aspects de sa marque et de votre relation avec vos consommateurs. Cela veut dire qu’il faut humaniser tous les « Touchpoints » de l’entreprise avec les consommateurs.

La publicité.

La publicité en premier doit refléter cette humanisation. Il faut arriver à faire de sorte que les cibles de la publicité s’identifient au héros du spot. Par exemple : celui que l’on appelle désormais « Old Spice Guy » a permis à des millions de personnes de s’identifier à la marque de déodorant.





Un autre exemple célèbre est le cas de la marque Nespresso qui utilise depuis des années l’image de l’acteur américain Georges Clooney. Depuis, pour beaucoup d’individus Nespresso rime avec Clooney




La publicité est donc un excellent moyen d’humaniser sa marque mais elle n’est ni la seule, ni la plus efficace pour créer cette sensation de proximité que le consommateur recherche.

La relation clientèle.
La relation clientèle est à mon avis l’élément le plus important pour humaniser sa marque et cela quelque soit sa forme.

Le centre d’appel.
Que le support téléphonique soit externalisé ou pas, il faut qu’on sente de l’humanité dans la relation. On demande de plus en plus aux opérateurs de décliner leurs prénoms dés qu’ils décrochent. Savoir qu’on a un être humain prêt à aider à l’autre bout du fil est un sentiment très réconfortant pour un client.

L’e-mail.
Personnellement, je n’aime pas les e-mails non signés et je lis avec plus d’intérêt un e-mail qui est signé par un employé d’une entreprise. En lieu et place de l’e-mail standard signé « la direction » il faut préférer mettre en avant le nom d’un responsable avec son adresse e-mail et son contact téléphonique. Ce genre d’e-mails provoque plus de réactions puisque le récepteur sait qui écrire ou appeler. 

Les réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux offrent des opportunités d’humanisation extraordinaires. Malheureusement beaucoup d’entreprises ne les utilisent pas à cet effet ou le font mal. Que ce soit sur Facebook ou sur Twitter, il est quasi facile d’impressionner ses clients en offrant une qualité exceptionnelle de personnalisation de sa relation avec eux. Par exemple des entreprises comme Dell mettent en avant la photo et le nom d’un employé sur le compte Twitter de la marque.

Autre exemple intéressant avec l’entreprise Zappos qui a crée un onglet spécial sur sa page Facebook pour présenter les employés qui sont derrière sa relation clientèle et cela de façon originale.


On voit qu’il est important d’humaniser sa marque pour une entreprise. Mais cela nécessite une démarche volontariste qui touche tous les employés de l’entreprise et pas seulement ceux qui sont en contact avec les clients.

mercredi 3 novembre 2010

La science des médias sociaux pour être plus pertinents.

Dan Zarella est un type hors du commun. Si vous êtes un passionné des réseaux sociaux vous devez vous intéresser à ce type. Il étudie depuis 4 longues années la communication dans la sphère sociale et les interactions des individus dans ces sites. Il se réclame d’ailleurs scientifique des médias sociaux. J’avoue que je suis ses travaux depuis quelques mois via quelques publications faites sur le site Hubspot et je dois admettre qu’il est plutôt sérieux et rigoureux dans son approche des médias sociaux. J’aimerais justement partager avec vous une présentation qu’il vient de publier avec des conseils pratiques destinées aux business qui veulent être pertinents dans les médias sociaux.

The Science of Social Media
View more presentations from Dan Zarrella.

Les conseils de Zarella.

Pour réussir il faut tenter plusieurs campagnes.
Il n’y a pas de recette miracle selon Zarella, la pertinence est le fruit de plusieurs tentatives.

La taille de votre audience compte.
Zarella prend à faux les partisans de l’audience qualitative. Plus la taille de votre audience est grande plus vous avez de chances de réussir vos campagnes
.
Trouver les influenceurs est capital.
Cibler et trouver les influenceurs compte énormément surtout dans les secteurs moins techniques. Ces personnes sont efficaces pour rendre virales vos informations.

Parler haut et fort est payant.
Zarella montre que les publicités qui sont de plus grandes tailles ont le taux de clics le plus élevés. Autrement dit pour augmenter l’impact de votre message ne lésinez pas sur les moyens.

Personnalisez votre message à votre audience.
Personnalisez votre communication vers les membres de votre audience. Cela renforce l’attention de l’individu à votre message.

Ne noyez pas votre audience avec trop de liens.
Si vous voulez plus d’attention, partagez peu de liens et évitez de noyer votre audience d’une pluie de liens.

Aider votre audience à renforcer sa propre réputation.
Si vous voulez réussir il faut aider les membres de votre audience à améliorer leurs réputations. Ils partageront volontiers lorsque le message renforce les valorisera.

Le vide en information peut être dangereux pour la marque.
Les rumeurs se forment quand il y’a un manque d’informations autorisées. Toujours prendre les devants pour maîtriser sa communication.

Ne parlez pas trop de vous.
Evitez de focaliser votre message sur votre marque ou votre produit cela ennuie votre audience.

Ne pas oublier l’appel à l’action.
Invitez toujours votre audience à faire quelque chose après votre message.

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