En tant que marketeur, je suis impressionné par le succès des medias dits sociaux et tout naturellement je m’y intéresse à fond. Mais pas seulement pour les mêmes raisons que les autres marketeurs.La grande majorité des marketeurs utilisent ces services comme des plateformes de communication donc comme un autre support pour vendre leurs produits ou leurs marques.
Ma démarche est différente, je cherche à comprendre pourquoi ces services connaissent un succès fou et dans la foulée j’essaie d’analyser comment on peut transposer les recettes de ce succès dans le monde réel. Je vois déjà des biens pensants objectant qu’on ne peut pas appliquer ce qui marche sur internet au monde réel. Ma théorie est que c’est possible et voila pourquoi je le dis.
Ma démarche est différente, je cherche à comprendre pourquoi ces services connaissent un succès fou et dans la foulée j’essaie d’analyser comment on peut transposer les recettes de ce succès dans le monde réel. Je vois déjà des biens pensants objectant qu’on ne peut pas appliquer ce qui marche sur internet au monde réel. Ma théorie est que c’est possible et voila pourquoi je le dis.
Les 3 facteurs clés :
Au terme de mon analyse j’ai identifié 3 facteurs de succès des medias sociaux à savoir : la viralité, la communauté et la participation. Et chacun de ces facteurs peut être reproduit par des entreprises offrant des produits et des services dans le monde réel.
- La viralité.
C’est l’un des facteurs les plus déterminants de succès des medias sociaux. Un service explose et enregistre l’adhésion de milliers de membres sur une période relativement courte. La croissance phénoménale des membres de Twitter le démontre actuellement. Mais l’accélérateur de cette viralité réside dans la facilité d’adhésion à ces services. On devient membre de Facebook par exemple parce qu’un ami nous y a invité et que c’est gratuit. Et plus un service élimine les barrières à l’entrée, plus il accroît son potentiel de croissance. Et plus vous poussez les nouveaux membres à inviter leurs amis, plus la communauté grandit.
Maintenant imaginons une banque, une assurance qui supprime les frais d’ouverture de compte, qui autorise n’importe qui à ouvrir un compte simplement muni d’un papier d’identification. Cette démarche générant un buzz positif, va forcément booster le nombre d’adhérents. Ainsi l’entreprise pourra financer cette gratuité de l’adhésion par la réduction de son budget de communication, étant donné que le bouche à oreille va lui apporter naturellement plus de clients.
- La communauté :
- La participation :
Et là, il faut être créatif, les possibilités sont nombreuses. Exemple organiser un événement et demander à votre aimable clientèle de participer à l’événement non pas en tant qu’invitée mais en tant qu’organisatrice. Ou bien organisez des rencontres ou séminaires avec les clients dont les thèmes seront par exemple « Quelles innovations voudriez-vous voir dans votre entreprise ? ».
L’expérience montre toujours qu’une personne qui participe se sent plus impliquée qu’une autre qui assiste. Rappelez-vous le scénario du film de David Fincher « Fight Club » dans lequel Edward Norton fédère une large communauté de gens simples autour d’une idée aussi stupide que la participation à des combats de rue. Et bien voila la révolution apportée par les médias sociaux et tous les marketeurs devraient largement s’en inspirer.
La réference du E-marketing au Sénégal.
1 commentaire:
Brillantissime!
En plus, on a les mêmes références et on est sur la même longueur d'onde.
Juste une interrogation : les banques et les assurances n'ont peut-être pas les mêmes objectifs que les réseaux sociaux car elles recherchent plutôt des clients solvables donc mettent systématiquement des barrières pour filtrer.
2ème chose, juste pour rire : "1ère règle du fight club : on ne parle pas du fight club!". Donc à priori c'est mal barré! Non?
En tout cas, bon courage!
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