vendredi 30 avril 2010

Comment comprendre et mesurer le bouche à oreille marketing selon McKinsey


Le bouche à oreille marketing ou encore « word of mouth marketing » est un outil marketing très efficace pour les entreprises qui savent l’utiliser. Selon une étude du cabinet McKinsey le bouche à oreille génère plus du double des ventes qu’une campagne média peut faire dans certains secteurs comme la téléphonie mobile et les soins de la peau. Les entreprises continuent à dépenser des millions en publicité et communication hors média alors que le bouche à oreille leur offre un moyen extraordinaire d’augmenter leurs ventes par la seule force de la recommandation des consommateurs. Cela est d’autant plus vrai dans le contexte actuel de la communication qui permet désormais au consommateur de devenir un média à part entier à travers les blogs, les profils dans les réseaux sociaux et autres sites de publication sur Internet.
Toutefois mettre en place un système huilé reste très difficile pour les entreprises qui ne savent pas souvent comment faire parler de leurs produits mais surtout n’arrivent pas à mesurer l’impact réel de ces actions sur les ventes.
McKinsey propose un modèle très élaboré pour mettre en place ce système et procéder à la mesure de son efficacité.

Comprendre les 3 phases du processus de décision du consommateur.
Le consommateur passe par 3 phases avant de procéder au choix d’un produit : la série de considération initiale, la phase d’évaluation et la phase d’achat. Pour chacun de ces étapes le consommateur s’informe en attribuant une certaine importance à la source d’information. Pour les pays émergents par exemple le bouche à oreille est la source la plus importante dans chacune des 3 phases de ce processus. 




Comprendre les 3 formes de bouche à oreille.
Le cabinet McKinsey a identifié et isolé trois formes de bouche à oreille que le marketeur doit comprendre.

L’expérientiel.

C’est le bouche à oreille basé sur l’expérience du consommateur. C’est la forme la plus visible mais aussi la plus puissante. Un élément important qu’il faudrait comprendre avec cette technique est que le consommateur parle rarement du produit qui a respecté sa promesse, le consommateur jugeant cela tout à fait normal. Par contre si la promesse n’est pas respectée le consommateur parlera plus volontiers de sa mauvaise expérience (Ex : le voyageur d’une compagnie aérienne qui perd ses bagages à l’aéroport). Seulement ce même consommateur sera enthousiaste si le produit remplit une fonction non attendue ou comporte une surprise non attendue. Par exemple si on se voit offrir un cadeau après un achat, une réduction après une commande ou encore un dessert gratuit après un dîner dans un restaurant…Dans ces cas bien précis le consommateur parlera de son expérience à toute sa sphère sociale et deviendra un marketeur pour l’entreprise.

La conséquence.

Cette forme de bouche à oreille survient lorsqu’un consommateur qui est exposé à votre publicité en reparle autour de lui. Par exemple une personne regarde votre spot de publicité à la télévision et en parle à ses amis. L’impact de cette communication est aussi fort que l’effet de la publicité elle-même. Ainsi les campagnes originales produisent souvent un buzz positif qui augmente la notoriété et le succès du produit grâce au bouche à oreille généré par cette campagne.

L’intentionnel.

La dernière forme de bouche à oreille est « l’intentionnel ». Elle consiste à utiliser le soutien et l’image d’une célébrité qui jouit d’une image de marque et par ricochet faire profiter le produit de ce capital sympathie. Cette technique est plus difficile et peut se retourner contre l’entreprise si l’image de la « star » se détériore (Ex : le cas de Tiger Woods lâché par ses sponsors après ses déboires conjugaux).

Comment mesurer l’impact du bouche à oreille ?

Pour procéder à la mesure de l’impact des trois formes de bouche à oreille vues plus haut, les analystes de McKinsey utilisent un système appelé « word of mouth equity ». Il représente l’impact moyen sur les ventes généré par un message multiplié par le nombre de messages véhiculés par le bouche à oreille. En analysant l’impact et le volume des messages le marketeur peut savoir si la campagne a eu un effet sur les ventes. Une telle mesure est facile à faire sur Internet si l’entreprise  dispose de bons outils d’écoute mais difficile à réaliser hors Internet. 


Les facteurs de succés.
Pour réussir sa campagne 3 éléments sont indispensables selon les recherches du cabinet.
Le message.
Cette étude nous surprend en nous révélant que le consommateur est plus influencé lorsque le contenu du message parle des caractéristiques du produit et non de l’aspect émotionnel de ce dernier. Pendant longtemps les marketeurs ont  bâti des campagnes autour de l’aspect émotionnel des produits en ignorant ses fonctionnalités réelles (la célèbre formule « A l’usine on fabrique des savons et on vend des rêves »). Dans le marché des soins de la peau par exemple les ingrédients et l’emballage produisent plus de messages que le contenu émotionnel. Même chose avec les téléphones portables dont le design produit plus de bruit que les références émotionnelles (Ex : les femmes préfèrent les hommes qui possèdent des Iphones).

La personne.

Un autre facteur clé de succès reste la personne qui dit le message. Le poids de l’influence varie en fonction de l’influenceur, certains ayant plus de pouvoir d’influence que d’autres. Par exemple une personne ayant une forte expertise concernant l’automobile va plus influencer qu’un simple amateur. Il existe pour chaque type de produit des influenceurs dont le message a 4 fois plus d’impact qu’une autre personne. 8 à 10% des consommateurs d’un produit appartiennent à cette catégorie et bon nombre d’entre eux sont blogueurs. Je le constate souvent sur Facebook ou l’avis de quelques experts est demandé avant l’achat de certains produits. 




L’environnement.

Enfin l’environnement dans lequel évolue le message est aussi très important. Et là les petits réseaux semblent plus efficaces que les grands. Par exemple même si vous avez plus de 300 amis sur Facebook vous en influencez peut être réellement que 10 alors que si c’est un blog ou un site communautaire avec peu de membres l’influence à plus d’impact. Voila ce qui justifie l’intérêt des entreprises pour les blogueurs influents.

Quelques exemples réels de succès de produits grâce au bouche à oreille.

Voici une liste de produits ou services sortis ces dernières années et qui ont eu vraisemblablement un vrai buzz suivi d’un vrai succès commercial. Attention cette sélection est personnelle et n’engage que ma vision personnelle du succès.
L’Iphone : Apple est maître dans l’art de créer du bouche à oreille grâce à ses milliers d’évangélistes.
L’Ipad : encore Apple. Il est toutefois peut être prématuré de parler de vrai succès mais vu le nombre d’unités déjà vendus aux Etats Unis on peut augurer de perspectives intéressantes sur les autres marchés.
Twitter : ce site s’est imposé grâce et uniquement au pouvoir du bouche à oreille et de l’adhésion des célébrités (la course d’ashton Kutcher contre CNN pour le million de followers est un moment fort de l’histoire de ce site).
Gmail : le service de messagerie de Google est un bel exemple de réussite. Au début Google n’envoyait que quelques invitations après une demande pour tester le service ensuite les privilégiés en ont parlé autour d’eux.
Foursquare : ce site lancé en 2008 est l’un des plus prometteurs non pas pour l’originalité de son concept mais plutôt par l’engouement créé auprès des geeks et technophiles  toujours prêts à sauter sur le dernier site « cool ». Pour y arriver un ciblage intelligent et des articles appuyés sur des blogs comme Techcrunch ont suffit.

Quelques flops malgré un bouche à oreille gigantesque.

Hélas faire parler de son produit ne signifie pas forcément succés en témoigne ces cas.
Google Wave : annoncé comme la révolution de la communication sur Internet, des milliers d’articles de blogs, quelques privilégiés invités à l’utiliser et à la fin un service qui ne décolle pas.
Google Buzz : décidément Google à du mal dans la sphère sociale. Encore beaucoup de bruit pour rien afin pour le moment.
Google Sidewiki : encore Google avec cette innovation sortie l’année dernière et déjà oubliée.
Bing : A relativiser (deuxième moteur en part de marché). Toutefois l’ambition était de décrocher Google de sa lune et vu que les positions n’ont pas beaucoup évoluées on peut dire que c’est un échec.

Je vous invite à compléter cette liste dans la section commentaires si vous connaissez d’autres exemples de succès et d’échecs malgré un bon buzz.

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vendredi 23 avril 2010

6 livres pour s’améliorer dans la vie.

Un personal branding fort est fait d’actions, d’idées, d’inspiration et d’apprentissage dans votre vie de tous les jours. J’essaie d’appliquer les maximes suivantes en apprenant tous les jours des idées nouvelles. Je lis énormément à chaque fois que les contraintes professionnelles me laissent le temps de le faire. J’essaie de nourrir mon âme en m’abreuvant des meilleures sources de connaissances, des articles de blogs intéressants aux livres indispensables à toute personne qui veut trouver de nouvelles idées.
Dans le rayon livre, il y’a eu des publications qui ont complètement changé ma manière de voir les choses et qui m’ont inspiré au delà de la sphère professionnelle. Certains d’entre eux sont de vrais guides pour se réinventer, d’autres pour s’améliorer et enfin il y’en a qui valent encore plus par la force des idées qu’ils véhiculent. Ces idées m’ont aidé à réaliser des choses que je pensais impossibles il y’a quelques années par exemple inspirer d’autres personnes, mieux gagner ma vie en tant que consultant, réaliser des projets intéressants, contribuer à des œuvres humanitaires et artistiques et vivre de ma passion qui est le marketing. Bref ce sont des livres que je recommande à toute personne qui veut améliorer son développement personnel.


J’ai récemment écrit un article qui présente le dernier livre de Seth Godin « Linchpin ». Ce livre est un appel extraordinaire à la créativité et à l’originalité dans la mesure où l’auteur nous motive à devenir artiste dans notre domaine d’activité en essayant des choses encore jamais réalisées par les autres. Selon Godin, le seul moyen de devenir indispensable passe par cet effort de singularisation par le biais de la créativité. Un livre extraordinaire qui tue nos inhibitions et nos peurs pour mieux entreprendre.







Encore un autre livre de Seth Godin à lire absolument. « Tribes » est un livre magnifique qui esquisse la configuration de «  l’économie connectée ». L’auteur nous encourage à devenir des leaders en créant des tribus autour de nos idées, nos produits en utilisant le pouvoir extraordinaire du web qui permet aujourd’hui de toucher des millions de personnes à travers le monde. Les entreprises qui gagneront seront celles qui sauront créer des tribus de passionnés autour de leurs idées et leurs produits. Encore un livre superbe qui m’a aidé à mieux valoriser les personnes qui me suivent et qui me soutiennent. En suivant quelques un des conseils de Godin j’ai pu améliorer la qualité de mes échanges avec mes contacts dans les médias sociaux.


Ce livre est un vieux traité militaire chinois rédigé magistralement par Sun Tzu un ancien chef de guerre taôiste. Ce bouquin est une mine de diamants pour toute personne qui s’intéresse à la stratégie en générale. Sun Tzu nous apprend à travers des maximes sages comment affronter les péripéties du champ de bataille. Ramené au contexte de la vie et du business, ce livre vous aide à prendre de très bonnes décisions basées sur la connaissance de votre environnement et des acteurs qui nous entourent. Très bon pour prendre des décisions stratégiques.


GTD est un livre très connu aux Etats-Unis. Il a valu à son auteur une renommée internationale grâce aux bonnes idées d’organisation personnelle qu’il préconise. A l’heure du multitasking et des volumes horaires pas possibles, David Allen nous livre une méthode d’organisation rigoureuse et intelligente qui permet de faire un maximum de travail et surtout d’atteindre ses objectifs. Implémenter l’ensemble des techniques du livre est certes très difficile mais quelques uns des conseils d’Allen appliqués avec rigueur améliorent votre productivité de manière extraordinaire.  


Un autre bijou de la productivité personnelle de Tim Ferris. Ce livre est un vrai pavé dans la mare et prend le contrepied des idées reçues selon lesquelles il faudrait forcément beaucoup travailler pour beaucoup gagner. A travers son exemple personnel (Ferris gagne plus de 80 000 dollars par mois en travaillant 4 heures par semaine), l’auteur nous apprend que la clé du succès se trouve dans l’automatisation des tâches qui permet de réduire considérablement le volume horaire de travail. Ce livre a réveillé chez moi un réel intérêt pour les processus  automatisables qui permettent de gagner du temps.


Il existe des livres qui réveillent en vous des sentiments merveilleux. L’alchimiste de l’auteur Brésilien Coelho en est un. Ce livre est une fable humaniste et philosophique dont le message ultime et simple est que le bonheur ne se trouve pas à l’autre bout du monde mais juste à coté. Le héros du livre a fait le tour du monde pour s’en rendre compte. Toute la force de ce livre réside dans le fait qu’il nous fait accepter notre condition et nous incite à apprécier ce que l’on possède déjà.

Voila ma sélection personnelle de livres qui ont complètement changé certaines de mes habitudes et m’ont inspiré dans mon travail et dans la vie. Je vous invite aussi à parler des livres intéressants que vous connaissez dans les commentaires, j’apprécierais aussi de les trouver et les lire. 

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mercredi 21 avril 2010

Comment fonctionne la publicité sur Twitter?

Twitter l'a annoncé il y'a juste quelques jours: l'arrivée de la publicité sur la plateforme. Ce mouvement de Twitter était plutôt attendu car l'entreprise recherchait depuis longtemps un moyen d'augmenter la profitabilité du site web. La trouvaille s'appelle "Promoted Tweets" ou "Tweets sponsorisés" en Français.

Le système fonctionne comme les liens sponsorisés de Google. Votre tweet se retrouve ainsi en haut des résultats de recherche du moteur de Twitter. Un Tweet promotionnel ressemble parfaitement à un Tweet ordinaire c'est à dire qu'on peut le "retweeter", ou répondre à ce message. En plus pour chaque requête tapée sur le moteur de recherche, Twitter, ne va afficher qu'un message promotionnel.
 Un système très prometteur quand on sait la valeur que prend déjà la recherche en temps réel. Pour le moment seule une poignée d'entreprises sont en train de tester le service, qui sera ouvert à tout le monde trés bientôt. Autre facteur inconnu pour le moment: le coût pour les entreprises. Jusqu'à présent Twitter n'a pas encore clairement défini le modèle, l'entreprise reste trés floue sur ce point se contentant juste d'expliquer que le système se basera sur la mesure de multiples indicateurs comme: les retweets, les réponses, les hashtags...
L'entreprise veut d'abord mesurer l'efficacité de ce système avant de proposer des coûts aux annonceurs. Donc le suspense reste entier. En attendant je vous propose de regarder la vidéo d'explication du service pour mieux comprendre le système. 



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vendredi 16 avril 2010

Quelle est la valeur d’un Fan sur Facebook ?


L’audience des médias sociaux commence à tourner la tête aux entreprises et les marques qui voient dans ces nouveaux médias le nouveau saint graal du business. Tout cela rappelle la ruée vers l’or qui a alimenté les fantasmes et la culture du Far West tant valorisée par le cinéma Hollywoodien.

Et quand il s’agit de trafic, Facebook est tout simplement la star des médias sociaux avec déjà plus de 450 millions d’utilisateurs. Si Facebook était un pays il serait tout simplement le 3éme plus peuplé derrière la Chine et l’Inde.  Aucun support de communication traditionnel ne peut se targuer d’avoir la même audience. Voila ce qui semble expliquer l’empressement des marques à bâtir une présence dans ce réseau social.

Mais le vrai casse-tête des managers et décideurs demeure jusqu’ici la valorisation de cette audience. Avoir des millions de fans c’est bien mais quel est le retour sur investissement de cette présence. D’autant plus que le mythe de la gratuité des médias sociaux commence à s’estomper dans la mesure où une vraie présence demande du temps, des ressources, des stratégies, des compétences que l’entreprise n’a pas très souvent. Donc le problème du ROI se pose de manière récurrente.

Calcul de la valeur d’un Fan sur Facebook.

Une agence américaine appelé Vitrue spécialisée dans la gestion de présence marketing dans les médias sociaux pour les marques vient de proposer un modèle de calcul de la valeur d’un fan sur Facebook. D’après leur recherche, une page avec 1 million de Fans  vaut un investissement de 3,6 millions de dollars dans les médias traditionnels.

Les résultats de cette recherche sont basés sur une étude des impressions générés dans les flux de News des 41 millions de fans des clients de cette entreprise.  En d’autres termes ils ont essayé de mesurer combien d’impressions une publication sur le mur d’une page fan peut générer ? Et à leur surprise générale cette moyenne avoisine le chiffre 1. Ce qui veut dire qu’une mise à jour dans une page qui compte 1 million de Fans génère tout simplement 1 million d’impressions. Une stratégie de deux publications par jour sur une page fan génère approximativement 60 millions d’impressions par mois pour notre page à 1 million de Fan.

Prenons un cas réel : la page de la marque Starbucks (je suis fan de leur café). Starbucks compte 6,5 millions de fans sur Facebook acquis principalement par la voie de la publicité sur le réseau social. Ces 6,5 millions de fans valent un investissement de 23,4 millions de dollars dans les médias traditionnels.
Pour aboutir à ce chiffre l’agence a considéré un élément très connu par les webmarketeurs le CPM ou coût pour Mille. Le chiffre de 5 dollars pour mille impressions a été retenu. Ce qui a donné la formule suivante :

 1 million d’impressions x 2 posts x 30 jours=60 millions d’impressions.
60 millions d’impressions/1000 x 5=300 000 dollars par mois.

Le plus important pour cette étude est à mon avis la mesure de l’impression. En effet depuis que le marketing existe toutes ses techniques d’acquisition clients sont basées sur l’attention. La publicité à la télé, à la radio et dans les autres médias n’est qu’un achat de l’attention des consommateurs. Si les medias sociaux permettent d’avoir cette attention à des prix beaucoup plus bas que les médias traditionnels on ne comprendrait plus une entreprise qui refuse de s’y investir. D’autant plus que la communication y est directe, permanente et assure aussi un niveau de gestion de la relation clientèle très poussé.

Les limites de cette étude.

Selon les auteurs de cette recherche ces chiffres ne sont que la partie visible de l’iceberg. En effet si on doit redéfinir la valeur à vie d’un client sur les médias sociaux, on devrait y inclure la nature virale du web social. Un fan sur Facebook peut devenir client mais fournit aussi beaucoup d’informations sur la perception et la qualité des produits et services de la marque. L’entreprise a donc à sa disposition une base de contacts solides sur laquelle elle peut mener des études de satisfaction et d’amélioration de produits.

Autre élément important, la valeur de la recommandation qu’elle soit volontaire ou involontaire. Une personne qui devient fan de votre page voit ses amis automatiquement informés par Facebook dans leurs murs. Ce qui peut  attirer d’autres personnes à faire de même et pour cela la marque n’a rien investi. Je veux dire par ces exemples que cette étude ne prend en compte que l’aspect chiffrable pour mesurer la valeur d’un client en omettant les aspects qualitatifs, beaucoup plus difficile à chiffrer. Prenons le cas d’une entreprise comme Lenovo qui affirme avoir économisé de 20% l’activité de son Call center grâce aux médias sociaux. Cela représente des économies réelles pour une entreprise mais très difficile à mesurer.

Enfin, l’étude ne permet pas de savoir aussi le taux de conversion dans Facebook. C’est bien de savoir que notre message est passé mais combien au moment d’acheter ont pensé à notre marque. A mon avis le vrai ROI se trouve là bas. On sait depuis longtemps que les medias sociaux augmentent la notoriété de l’entreprise à travers des exemples connus de petites entreprises (Zappos par exemple) devenues mondialement célèbres grâce à leur bonne utilisation des médias sociaux. Mais peu d’études montrent à quel niveau se chiffre les revenus générés grâce à cette exposition. Le seul grand exemple connu à ce jour reste le cas Dell avec ses 6 millions de dollars générés sur Twitter,  un autre réseau social.

De toute manière, il est quasi clair qu’il faut sauter sur le train medias sociaux qui est en marche et qui n’attend pas les retardataires. De plus en plus d’études essaieront de mesurer avec plus de précision la valeur de ces médias pour les entreprises. Une chose est pourtant sûre il y’a un réel intérêt à y être ne serait ce que pour l’exposition générée quasi gratuite et très instructive pour une entreprise qui veut écouter et échanger avec ses consommateurs et ses clients potentiels. 

mercredi 7 avril 2010

Référencement local : le guide pour positionner son business local.

Une des grandes tendances du web en ce moment reste la recherche locale. De plus en plus d’internautes préfèrent rechercher directement des  adresses et des contacts quand il s’agit de consommer. Le succès prématuré de services de partages d’avis et recommandations comme Yelp ou de bons plans comme Foursquare vient confirmer cette tendance. Google facilite énormément la recherche locale aux internautes en utilisant Google Maps pour montrer l’emplacement des business locaux. Par exemple je recherche des hôtels à Dakar et je tombe sur les résultats locaux suivants :


Pour une entreprise être listé dans ces résultats comporte plusieurs avantages. D’abord vous êtes bien visible en haut des résultats naturels, ensuite un numéro de téléphone est affiché (puissant appel à l’action) et enfin le taux de conversion est plus élevé que dans la recherche normale. Un autre atout majeur de la recherche locale demeure le fait que votre business peut être visible même sans site web ou avec un site web mal positionné. Une occasion donc de se rattraper si on n’a pas une bonne présence dans les résultats de recherche. Illustration : je me rends à Ouakam pour visiter le monument de la renaissance et j’ai envie de trouver un restaurant à proximité pour déjeuner après ma visite. Voila ce que je trouve en tapant Ouakam sur Google maps.

Le résultat étant intéressant voyons maintenant comment faire pour occuper une bonne place dans les résultats locaux.

Référencer votre entreprise sur Google maps.

Commencez par ajouter votre business dans Google Maps. Tapez « Google local » sur le moteur et recherchez si Google Maps est actif pour votre pays par exemple la page pour le Sénégal c’est par ici. Ensuite remplissez soigneusement le formulaire de Google en respectant ces conseils :
Mettez le nom de votre entreprise, votre adresse postale, la ville dans laquelle vous êtes,  un numéro de téléphone local (très important pour le référencement, évitez de mettre un numéro vert), votre site web et la description de votre activité en mettant bien sûr quelques mots clés dans cette description.


Ensuite procéder au choix de la catégorie. Attention il faut veiller à faire le bon choix de la catégorie sous peine de rater complètement votre référencement. Ensuite remplissez les autres champs comme les zones desservies, les horaires d’ouverture, les modes de paiement, des photos (importants pour certains business comme les restaurants et hôtels) et même une vidéo pour rendre l’expérience encore plus poussée.

Quelques facteurs positifs pour le référencement.

-          Etre dans la bonne catégorie.
-          Présence du mot clé sur le nom du business. Ex : hôtel Ernesto.
-          Présence de mots clés dans la description du business.
-          Inclure votre adresse dans la page contact de votre site web.
-          Inclure la ville plus le pays dans les tags de titre de votre page web.
-          Beaucoup de citations et une bonne présence dans les pages jaunes et autres répertoires locaux.
-          La qualité des liens qui pointent vers votre site web.
-          Le nombre d’avis clients associés à votre business. Google l’affiche dans les résultats mais accorde peu d’importance au fait que ces avis soient positifs ou négatifs. Par contre ces avis influenceront le consommateur.

Quelques facteurs négatifs sur le référencement.

-          Eviter les numéros verts.
-          Lister plusieurs business locaux avec le même nom.
-          Lister plusieurs business avec le même numéro de téléphone.
-          Lister plusieurs business avec la même adresse.
-          Mettre sa boîte postale sans l’adresse physique dans votre site web.

Voici quelques éléments importants à tenir en compte pour référencer son business. Pour continuer votre lecture je vous recommande cet article de Search Engine Land.

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vendredi 2 avril 2010

Un peu d'humour 2.0


Pour une fois l’humour va être roi dans ce blog. On va rire du web 2.0 avec des blagues savamment composées par moi-même et finir avec des images drôles.  J’espère qu’elles vous plairont.

- Quel est le meilleur moyen de sauver la vie d’un geek suicidaire ?
Réponse : le follow sur twitter.

- Quel est le plus grand rêve du pervers 2.0 ?
Réponse : posséder une chatte roulette.

- Quel est le plus beau job du monde ?
Réponse : Community manager chez Nestlé.

- Quel est le meilleur moyen de perdre son emploi?
Réponse : Être ami avec son employeur sur Facebook.

-  Qu' est  ce qu’un voleur 2.0 ?
Réponse : un gars qui est ami avec toi sur Foursquare et qui attends que tu check in au restaurant pour nettoyer ta maison.

- Quelle est la position favorite d’un couple de référenceurs ?
Réponse : La première position dans Google.

- Qui sont les natifs numériques ?
Réponse : De drôles de jeunes qui se font plus d’amis en ligne que dans la vraie vie.

- Pourquoi il n’y a pas d’entreprises comme  Google ou Facebook en France ?
Réponse : aux Etats Unis ils ont la Silicon Valley et en France ils ont Hadopi.

- Connaissez-vous les plus grands web entrepreneurs en Afrique ?
Réponse : les arnaqueurs Nigérians.

- Que se disent un marketeur  1.0 et un marketeur 2.0 qui se rencontrent ?
-          Marketeur 2.0 : hello vieux confrère votre publicité et vos méthodes  intrusives sont révolues. Les consommateurs nous aiment nous parce que nous sommes connectés 24/24 pour les satisfaire.
-          Marketeur 1.0 : Ah oui mon jeune confrère mais nous on avait une femme, des enfants, et une vie.

 C  - Cycle de vie d’un couple geek :
Etape 1 : Rencontre sur 123 love
Etape 2 : Photos d’amour sur Facebook
Etape 3 : Vidéo de mariage uploadée sur YouTube
Etape 4 : Recherche d’un blog d’un avocat de divorce.

- C’est quoi le personal branding sur Internet ?
Réponse : du narcissisme numérique.

Quelques images drôles sur le web.

L'amour sur Facebook c'est compliqué.


*


Google nous rend stupide.
L'ordinateur de Dieu.

Si les navigateurs étaient des moyens de transport.


Si vous avez aussi des blagues drôles sur le web 2.0 partagez les dans les commentaires.


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